Le défi de la Toussaint 2

Publié le par Lessaim

Attention les yeux, elle revient en force....rien perdu de sa verve bucco-verbale ni de ses sens. Le défi du MOUSTIQUE





Rencardée sur une plage bigoudène,

Je poserai l’arrière de mon train sur votre barque,

Comme au tapis vous veniez si souvent jeter les dés.

Des kilomètres de rubans blancs sous le ciel qui file du coton noir.

Eole soufflera dans mes cheveux iodés, votre venue qui ne fera pas un pli.


Je la retournerai  ma pinasse, tandis que vous battrez les cartes.

Une partie de belote entre un prestidigitateur et une belette.

Nous tremperons sûrement sous l'averse aux acides relents,

Le sourire carnassier bien planqué et les mirettes à peine humides,

Pour que mes fragiles menottes tirent au sort votre éternelle victoire.

 

Dans le sable des mots doux et mordants :

« Il eut été dommage que vous ne fûtes pas là ».

Un ptit méli-mélo drame pour l’homme post-moderne blasé.

Et du baroque encore touillé avec du neuf.

Bander sans cesse l’arc de l’ironie sous l’étendard de la libre pensée.


Nous y mettrons tant d’ardeur à notre onanisme cabochard !

Y perdre la boule à nos frénétiques boussoles désorientées.

Dans un déambulatoire infini s’user les articulations.

A  vos arpions déposer mon bocal, c’est si bon quand vous plongez

Là où mes eaux déversées noient si bien vos migraines passagères.

 

Et bientôt la pipe fumante de Brassens comptera les points

Entre Madame de cœur et l’As de piques.

A nos esgourdes faire naître un feu ardent.

De la paille aussi sèche que nous sommes cramés.

Si la virginité est une tare indélébile, alors s'immerger.

Sur mes dunes vous cacher, assécher nos envies pressantes et salées.

Des cris de mouettes et des battements de guiboles, encore!


Et Georges me taquinera toujours l'écoutille de sa chansonnette

« Ah dites-moi quelle bien née,

Croit pouvoir apprivoiser le piranha déguisé,

Ce n'est qu'un poil de cul dans la soupe,

Il finira bien par te ficher la colle pour une amourette,

Aussi petiote qu’un timbre poste de collection fillette ! »


Assassin de mes nuits qui sonnent l’homophone glas,

Tant de jours meurtriers nourrissant votre faim de ma fin.

Des mois d’émoi, oui qu’avec vous, Migrena !

Partir un jour loin de vous tueur de moi ou

Y mourir à vos panards, pour avoir perdu mille fois pied.

Publié dans Défis

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T
<br /> sorry mais jparle pas l'Audiard!^^<br /> <br /> <br />
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H
<br /> C'est noté...<br /> Mais dis-moi comment tu veux que je te causes, je relève le défi d'un thème et du langage de ton choix quand tu veux ;)<br /> (Voui, j'aime jouer.....)<br /> <br /> <br />
M
<br /> bah tu fais pas semblant toi.....<br /> <br /> <br />
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H
<br /> Tu veux dire que l'air de rien de je me pose là?!<br /> C'est pas moi c'est Migrena...<br /> <br /> <br />
S
<br /> oh p'tain, un de tes plus jolis textes. Et c'est un défi !<br /> bah dis donc, toi...<br /> <br /> j'aime particulièrement "Pour que mes fragiles menottes tirent au sort votre éternelle victoire."<br /> <br /> <br />
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H
<br /> Ben hé ho...<br /> Merci hein!<br /> <br /> <br />